Lecture du livre de la Genèse (Gn 1,26-28.31a)
Au commencement, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre.
Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu, il le créa, il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait : c’était très bon.
Livre de la Genèse, chapitre 2,18-24
Au commencement, le Seigneur Dieu dit:
"II n'est pas bon que l'homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra."
Avec de la terre, le Seigneur Dieu façonna toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l'homme pour voir quels noms il leur donnerait.
C'étaient des êtres vivants, et l'homme donna un nom à chacun.
L'homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fît tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l'homme s'endormit.
Le Seigneur Dieu prit de la chair dans son côté, puis il referma. Avec ce qu'il avait pris à l'homme, il forma une femme et il l'amena vers l'homme.
L'homme dit alors : "Cette fois-ci, voilà l'os de mes os et la chair de ma chair! On l'appellera : femme."
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un.
Lecture du livre de la Genèse (Gn 24, 48-51.58-67a)
L’intendant d’Abraham avait été envoyé chercher une épouse pour Isaac.
Arrivé au pays d’origine de son maître, il rencontra Rébecca près de la fontaine, et il dit à Laban ; frère de la jeune fille : « J’étais venu prendre pour Isaac Rébecca, la nièce de mon maître. Le Seigneur m’a conduit chez toi par le bon chemin. Je me suis prosterné pour l’adorer, et j’ai béni le Dieu de mon maître. Et maintenant, si vous voulez montrer à mon maître votre affection et votre fidélité, dites-le franchement ; si vous refusez, dites-le-moi aussi, pour que je sache dans quel sens me tourner ».
Laban et Bétuel, père de Rébecca, répondirent : « Le Seigneur s’est prononcé, ce n’est pas à nous de choisir. Voici Rébecca devant toi : emmène-la, et qu’elle devienne l’épouse d’Isaac, comme l’a dit le Seigneur ».
Le lendemain, l’intendant dit aux parents de Rébecca : « Ne me retardez pas, laissez-moi m’en aller ».
Ils appelèrent Rébecca et lui dirent : « Veux-tu partir avec cet homme ? »
Elle répondit : « Oui, je partirai ».
Alors ils laissèrent Rébecca et sa nourrice s’en aller avec l’intendant d’Abraham et ses hommes.
Ils bénirent Rébecca en lui disant : « O toi, notre sœur, puisses-tu devenir la mère d’un peuple innombrable ! Que ta descendance occupe les places fortes de ses ennemis ! ». Aussitôt, Rébecca et ses servantes montèrent sur les chameaux, et suivirent l’intendant.
Celui-ci emmena donc Rébecca. Isaac habitait alors le Néguev.
Il était sorti à la tombée du jour lorsque, levant les yeux, il vit arriver des chameaux. Rébecca, levant les yeux elle aussi, vit Isaac.
Elle sauta à bas de son chameau et dit à l’intendant : « Quel est cet homme qui vient dans la campagne à notre rencontre ? »
L’intendant répondit : « C’est mon maître ».
Alors elle prit son voile et se cacha le visage.
L’intendant rendit compte à Isaac de tout ce qu’il avait fait.
Isaac introduisit Rébecca dans sa tente ; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima.
Lecture du livre de Tobie (Tb 7, 9c-10. 11c-17)
Tobie dit à Ragouël, qui l’invitait à s’asseoir pour le repas : « Je ne mangerai pas ici aujourd’hui, et je ne boirai pas, si tu n’accueilles pas ma demande et si tu ne me promets pas de m’accorder ta fille Sara ». Comme Ragouël hésitait et ne répondait pas à cette demande, l’ange Raphaël lui dit : « Ne crains pas d’accorder ta fille à Tobie : il est fidèle à Dieu et c’est lui qu’elle doit épouser ; voilà pourquoi aucun autre n’a pu l’obtenir. » Ragouël dit alors : « Je suis sûr maintenant que Dieu a accueilli ma prière et mes larmes, et je crois fermement qu’il vous a conduits tous deux jusqu’à moi, pour que ma fille épouse un homme de sa parenté, suivant la loi de Moïse. Et maintenant, Tobie, sois sans inquiétude : je te la donne ». Il prit la main droite de sa fille et la mit dans celle de Tobie, en disant : « Que le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob soit avec vous ; que lui-même vous unisse et vous comble de sa bénédiction ». On prit une feuille pour écrire, et l’on rédigea l’acte de mariage. Après quoi ils festoyèrent en bénissant Dieu.
Lecture du livre de Tobie (Tb 8, 5-10)
Le soir de son mariage, Tobie dit à Sara : « Nous sommes les descendants d’un peuple de saints, et nous ne pouvons pas nous unir comme des païens qui ne connaissent pas Dieu ». Ils se levèrent tous les deux et se mirent à prier ensemble avec ferveur. Ils demandaient à Dieu sa protection. Tobie disait : « Seigneur, Dieu de nos pères, que le ciel et la terre te bénissent, ainsi que la mer, les sources, les fleuves et toutes les créatures qui s’y trouvent. C’est toi qui as fait Adam avec la glaise du sol, et qui lui as donné Eve pour l’aider. Et maintenant. Seigneur, tu le sais : si j’épouse cette fille d’Israël, ce n’est pas pour satisfaire mes passions, mais seulement par désir de fonder une famille qui bénira ton nom dans la suite des siècles ». Sara dit à son tour : « Prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous ; puissions-nous vivre heureux jusqu’à notre vieillesse tous les deux ensemble ».
Livre des Proverbes 31,10-13.19-20.30-31.
La femme vaillante, qui donc peut la trouver ? Elle est infiniment plus précieuse que les perles. Son mari peut avoir confiance en elle : au lieu de lui coûter, elle l’enrichira. Tous les jours de sa vie, elle lui épargne le malheur et lui donne le bonheur. Elle a fait provision de laine et de lin, et ses mains travaillent avec entrain. Sa main saisit la quenouille, ses doigts dirigent le fuseau. Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux. Décevante est la grâce, et vaine la beauté ; la femme qui craint le Seigneur est seule digne de louange. Reconnaissez les fruits de son travail : sur la place publique, on fera l’éloge de son activité.
Lecture du Cantique des cantiques (Ct 2, 8-10.14.16a, 6-7a)
Voici mon bien-aimé qui vient ! il escalade les montagnes, il franchit les collines, il accourt comme la gazelle, comme le petit d’une biche. Le voici qui se tient derrière notre mur ; il regarde par la fenêtre, il guette à travers le treillage. Mon bien-aimé a parlé ; il m’a dit : « Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle. Ma colombe, blottie dans le rocher, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douée, et ton visage est beau. » Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui. •< (II m’a dit :) « Que mon nom soit gravé dans ton cœur, qu’il soit marqué sur ton bras. » Car l’amour est fort comme la mort, la passion est implacable comme l’abîme. Ses flammes sont des flammes brûlantes, c’est un feu divin ! 7 Les torrents ne peuvent éteindre l’amour, les fleuves ne l’emporteront pas.
Lecture du livre de Ben Sirac le Sage (Si 26, 1-4.13-16)
Heureux l’homme qui a une bonne épouse : sa vie sera deux fois plus belle. La femme courageuse fait la joie de son mari : il possédera le bonheur tout au long de sa vie. Une femme de valeur, voilà le bon parti, la part que le Seigneur donne à ceux qui le servent ; riches ou pauvres, ils ont le cœur joyeux, en toute circonstance leur visage est souriant. La grâce de la femme enchante son mari, et ses talents lui donnent le bien-être. Une femme qui sait se taire est un don du Seigneur. Rien ne vaut une femme préparée à sa tâche. C’est un don merveilleux qu’une femme discrète. Une âme qui se maîtrise est un trésor sans prix. Un lever de soleil sur les montagnes du Seigneur : ainsi, la beauté d’une épouse parfaite est la lumière de sa maison.
Lecture du livre de Jérémie (31, 31-32a.33)
Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une Alliance nouvelle. Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir d’Égypte : Mais voici quelle sera l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés, déclare le Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes : je l’inscrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 8, 31b-35.37-39)
Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas refusé son propre Fils, il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? puisque c’est Dieu qui justifie. Qui pourra condamner ? puisque Jésus Christ est mort ; plus encore : il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous. Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le supplice ? Non, car en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur.
Lecture de la lettre de saint Paul, apôtre, aux Romains (15, 1b-3a; 5-7b, 13)
Frères, nous ne devons pas agir selon notre convenance. Que chacun de nous cherche à faire ce que convient à son prochain en vue d'un bien vraiment constructif.
Car le Christ non plus n'a pas agi selon sa convenance.
Que le Dieu de la persévérance et du courage vous donne d'être d'accord entre vous selon l'esprit du Christ Jésus.
Ainsi, d'un même cœur, d'une même vois, vous rendrez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ.
Accueillez-vous donc les uns les autres comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu.
Que le Dieu de l'espérance vous remplisse, vous qui croyez, de joie et de paix parfaites, afin que vous débordiez d'espérance par la puissance de l'Esprit Saint.
Lecture de la première lettre de saint Paul, apôtre, aux Corinthiens (6,13c-15a, 17-20)
Frères, notre corps est pour le Seigneur Jésus et le Seigneur est pour le corps.
Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi, par sa puissance.
Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ?
Celui qui s'unit au Seigneur n'est plus qu'un seul esprit avec lui.
Fuyez l'impureté. Tous les péchés que l'homme peut commettre sont extérieurs à son corps ; mais l'impureté est un péché contre le corps lui-même.
Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le temple de l'Esprit Saint, qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car le Seigneur vous a achetés très cher. Rendez gloire à Dieu dans votre corps.
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 12, 1-2.9-19 ; Lecture brève : Rm 12, 1-2.9-10.14-18)
Je vous exhorte, mes frères, par la tendresse de Dieu, A lui offrir votre personne et votre vie En sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : C’est là pour vous l’adoration véritable. Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait. Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres. Ne brisez pas l’élan de votre générosité, mais laissez jaillir l’Esprit ; soyez les serviteurs du Seigneur. Aux jours d’espérance, soyez dans la joie ; aux jours d’épreuve, tenez bon ; priez avec persévérance. Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, et que votre maison soit toujours accueillante. Bénissez ceux qui vous persécutent ; Souhaitez-leur du bien, et non pas du mal. Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, Pleurez avec ceux qui pleurent. Soyez bien d’accord entre vous ; N’ ayez pas le goût des grandeurs, Mais laissez-vous attirer par ce qui est simple. Ne vous fiez pas à votre propre jugement. Ne rendez à personne le mal pour le mal, Appliquez-vous à bien agir aux yeux de tous les hommes. Autant que possible, pour ce qui dépend de vous, Vivez en paix avec tous les hommes.
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (1 Co 6, 13b-15a. 17-20)
Frères, notre corps n’est pas fait pour l’impureté, il est pour le Seigneur Jésus, et le Seigneur est pour le corps. Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi, par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ? Celui qui s’unit au Seigneur n’est plus qu’un seul esprit avec lui. Fuyez l’impureté. Tous les péchés que l’homme peut commettre sont extérieurs à son corps ; mais l’impureté est un péché contre le corps lui-même. Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le temple de l’Esprit Saint, qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car le Seigneur vous a achetés très cher. Rendez gloire à Dieu dans votre corps.
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12, 31-13, 8a)
Frères, parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour prend patience ; l’amour rend service, l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais.
Lecture de la lettre de saint Paul, Apôtre, aux Ephésiens (4,1-6)
Frères,
Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous encourage à suivre fidèlement l'appel que vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d'humilité, de douceur, de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez à cœur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix.
Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un seul Corps et un seul Esprit.
Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous.
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens (Ep 5, 2a.21-33 ; lecture brève : 5, 2a.25-32)
Frères, Vivez dans l’amour comme le Christ nous a aimés et s’est livré pour nous. Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres, les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus, car, pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l’Église, le Christ est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps. Eh bien ! si l’Église se soumet au Christ, qu’il en soit toujours de même pour les femmes à l’égard de leur mari. Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré pour elle ; il voulait la rendre sainte en la purifiant par le bain du baptême et la Parole de vie, il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni aucun défaut ; il la voulait sainte et irréprochable. C’est comme cela que le mari doit aimer sa femme : comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l’Écriture : à cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand : je le dis en pensant au Christ et à l’Église Pour en revenir à vous, chacun doit aimer sa propre femme comme 1ui-même, et la femme doit avoir du respect pour son mari.
Lecture de la lettre de saint Paul, Apôtre, aux Philippiens (4,4-9)
Frères,
Soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie. Que votre sérénité soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche.
Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce, priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes.
Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre cœur et vous intelligence dans le Christ Jésus.
Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d'être aimé et honoré, tout ce qui s'appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens (3, 12-17)
Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés, revêtez votre coeur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous mutuellement et pardonnez, si vous avez des reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur : il vous a pardonné, faites de même. Par-dessus tout cela, qu’il y ait l’amour : c’est lui qui fait l’unité dans la perfection. Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former en lui un seul corps. Vivez dans l’action de grâce. Que la Parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie sagesse ; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance. Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus Christ, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.
Lecture de la lettre aux Hébreux. (13, 1…6)
Frères,
Persévérez dans l'amour fraternel.
N'oubliez pas l'hospitalité :
Elle a permis à certains, sans le savoir, De recevoir chez eux des anges.
Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, Car vous partagez leur épreuve.
Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, Car vous aussi, vous avez un corps.
Que le mariage soit respecté par tous, Que l'union conjugale ne soit pas profanée.
Que votre vie ne soit pas menée par l'amour de l'argent :
Contentez-vous de ce que vous avez, Car Dieu lui-même a dit :
Jamais je ne te lâcherai, Jamais je ne t'abandonnerai.
C'est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance :
Le Seigneur est mon secours, Je n'ai rien à craindre !
Lecture de la première lettre de saint Pierre Apôtre (1P 3, 1-9)
Frères, Quand les femmes sont soumises à leurs maris, S’il arrive que certains refusent de croire à la parole de Dieu, Ils seront gagnés, sans paroles, par la conduite de leur femme, en ayant devant les yeux cette attitude pure et pleine de respect. Femmes, ce qu’il vous faut, ce n’est pas seulement la beauté extérieure,- raffinements de coiffure, bijoux d’or, belles toilettes -, mais, au fond de vous-mêmes, une âme qui ne perd jamais sa douceur et son calme : voilà ce qui est précieux aux regards de Dieu. C’est cela qui faisait la beauté des femmes d’autrefois : elles, qui espéraient en Dieu, étaient soumises à leurs maris ; Sara, par exemple, obéissait à Abraham, qu’elle appelait son seigneur. Vous êtes devenues ses filles ; faites donc ce qui est bien, sans crainte et sans aucun trouble. A votre tour, vous les hommes, sachez comprendre, dans la vie commune, que les femmes sont des êtres plus délicats ; traitez-les avec respect, puisqu’elles héritent, au même titre que vous, de la grâce qui donne la vie. Ainsi, rien ne viendra contrarier vos prières. Enfin, que tout le monde vive parfaitement uni, plein de sympathie, d’amour fraternel, de tendresse, de simplicité. Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, appelez sur les autres la bénédiction puisque, par vocation, vous devez recevoir en héritage les bénédictions de Dieu.
Lecture de la première lettre de saint Jean (3, 18-24)
Mes enfants, nous devons aimer : non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous aurons le cœur en paix ; notre cœur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Mes bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous nous tenons avec assurance devant Dieu, et tout ce que nous lui demandons, il nous l’accorde, parce que nous sommes fidèles à ses commandements, et que nous faisons ce qui lui plaît. Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné son Esprit.
Lecture de la première lettre de saint Jean (4, 7-12)
Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu. Celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour. Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés. Mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection.
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean (Ap 19, 1. 5-9a)
Moi, Jean, I’ai entendu dans le ciel comme une voix puissante, Celle d’une foule immense qui proclamait : « Alléluia ! C’est à notre Dieu qu’appartiennent Le salut, la gloire et la puissance ». Et du Trône venait une voix qui disait : « Chantez les louanges de notre Dieu, vous tous qui le servez et le craignez, des plus petits jusqu’aux plus grands. » Alors j’entendis comme la voix d’une foule immense, comme la voix des océans, ou celle de violents coups de tonnerre. Elle proclamait : « Alléluia ! Le Seigneur notre Dieu a pris possession de sa royauté, lui le Tout-Puissant. Soyons dans la joie, exultons, rendons-lui gloire, car voici les noces de l’Agneau. Son épouse a revêtu ses parures, Dieu lui a donné un vêtement en fin tissu de lin, pur et resplendissant, qui est la sainteté des justes. » Un ange me dit alors : « Écris ceci : Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ! »